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Publications de Michel Odoul.

Voici quelques textes de Michel Odoul, fondateur de l'Institut Français de Shiatsu (www.shiatsu-institut.fr), directement en prise avec le Covid-19.

Publications de Michel Odoul.: Actualités

1. Le Poumon vous dis-je… (Molière).

par Michel Odoul, avril 2020

Je souhaite aborder ici la question actuelle posée par la pandémie de Covid-19, selon les principes de l’énergétique. Nous avons vu, déjà, combien les huiles essentielles peuvent être un outil formidable pour faire face, soit aux questions de contagion potentielle ou de soin en cas d’infection.


L’éclairage que je vous propose aujourd’hui est élaboré en référence aux données que tous ceux d’entre vous qui ont suivi le module MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise) connaissent, et en particulier, pour ce qui nous concerne, dans la situation actuelle, l’énergie du Poumon. Pour tous les autres élèves n’ayant pas encore suivi ce module, je vais redonner quelques notions qui permettront de comprendre.


Tout d’abord pourquoi ne parler aujourd’hui que du poumon? La sphère dominante d’action du virus, est la sphère pulmonaire. Les stress respiratoires remplissent les services d’urgence et sont fréquemment une cause fatale. Comme dans la plupart des pathologies virales saisonnières, ce sont les poumons qui sont touchés, et dans la situation actuelle, il est clair, au moins au niveau des symptômes et de la sphère physique concernée, qu’il en est de même.


Ensuite, le second constat qui peut être fait est qu’une majorité impressionnante des cas graves, concerne des individus fragilisés, immunodéprimés (personnes âgées, grands malades, etc.). Les consignes de prévention sont simples: porter un masque (respiration) et éviter les contacts (peau). Nous allons voir que ceci peut également avoir un lien avec l’énergie des Poumons.


Que nous dit la M.T.C. à propos des énergies et en particulier de celles du Poumon. Le premier principe qu’il faut avoir à l’esprit, selon cette philosophie, c’est que la vie et le vivant sont animés par des flux vitaux, appelés « énergies » qui circulent dans nos corps le long de fleuves et de rivières appelés « méridiens ». De la même façon que les fleuves et les rivières apportent de l’eau (fluide vital) aux villes et terres qu’ils traversent, les méridiens apportent de l’énergie aux organes et zones corporelles qu’ils irriguent, nourrissent et vitalisent. Chaque ville joue un rôle qui lui est propre. La capitale est un centre de décision, telle ville est celle de l’industrie chimique ou portuaire, du tissage ou de l’imprimerie, etc. A l’identique, chaque organe joue un rôle lui aussi particulier. Le coeur anime, le cerveau commande, le foie dynamise, le poumon protège.


C’est en cela que cet organe est profondément concerné par ce qui se passe, et ce bien au-delà du premier degré symptomatique.


Le Poumon.


Qu’est-ce que le poumon en M.T.C. et qu’est-ce que son énergie gère? Comme c’est le cas pour tous les organes, l’énergie du méridien dont ils dépendent, a la charge à la fois de la fonction physique de chacun d’entre eux, mais également d’une résonance psycho-émotionnelle qui leur est associée.


L’énergie du poumon a la charge de la fonction physique de l’organe. Elle concerne donc tout l’arbre respiratoire (poumon, bronches, bronchioles, sacs alvéolaires) mais également une partie du corps associée qui joue un rôle complémentaire dans la ventilation du corps: la peau. C’est le poumon qui est par conséquent directement concerné par l’atteinte physique du virus. D’où les conséquences de son agression, à savoir tous les signes « simples » de type grippal bien connus de tous, comme les signes de complications plus importantes, allant jusqu’au stress respiratoire.


Mais en M.T.C., l’énergie du Poumon est également celle de « la protection face à toutes les agressions du monde extérieur ». C’est lui qui par exemple, lorsque la température extérieure baisse brutalement, amène les frissons. Cette réaction de la peau, par les frissons et les poils qui se dressent, fait venir de la chaleur en surface du corps et ainsi le protège. C’est lui également qui, par la toux, évacue tout agresseur qui aurait pénétré dans nos poumons. Et bien évidemment, grâce à la peau, c’est lui qui nous protège des salissures, poussières, insectes, rayonnement solaire, etc.


Ce rôle de protection est encore plus profond, selon les principes de la M.T.C., puisque le poumon est également censé avoir la charge du pan immunitaire réflexe et instinctif. C’est de lui que dépend la bonne réponse de cette partie de notre immunité que ce soit sur le plan cellulaire (les macrophages, les neutrophiles) ou sur le plan physiologique (inflammation locale).


Nous voyons là combien l’énergie du poumon est importante, par exemple face à une agression virale. Nous voyons combien l’équilibre de l’immunité est majeur. Mais nous voyons aussi combien l’utilisation d’anti-inflammatoires peut être castratrice de cette immunité, puisqu’elle muselle la réponse naturelle de notre corps.


Cependant, l’intérêt de la vision de la M.T.C. par rapport à l’énergie du poumon, ne s’arrête pas là. Chaque fonction organique y est en effet associée à une fonction psycho-émotionnelle qui existe en résonance. Nous venons de voir combien le poumon nous protège des agressions du monde extérieur. Et bien il joue exactement le même rôle sur le plan psychique. Il nous protège également par la gestion des limites et du territoire qui est le nôtre. Par notre capacité à « faire la différence entre le soi et le non-soi » (c’est la définition de l’immunité), nous sommes capables de poser des limites, de dire stop, de mettre de la distance avec l’autre. C’est d’ailleurs le principe recherché avec le confinement. Mais n‘oublions pas qu’il s’agit du poumon, c’est à dire de l’organe de la respiration! Le confinement n’est pas la génération d’un territoire mais celle d’une rétractation, d’un enfermement, c’est à dire l’inverse de ce dont le poumon a besoin. D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, on plaçait les malades et insuffisants respiratoires dans des sanatoriums, c’est à dire certes dans des lieux isolés mais avec de l’espace. Le confinement enferme et rétracte la fonction pulmonaire. Il produit la sensation, le sentiment d’étouffement. La proximité excessive et qui dure, des autres, immuno-déprime.


Nous avons vu également que le poumon gère la peau. Sur le plan psycho-émotionnel, c’est le vecteur de relation aux autres. Ne dit-on que l’on « a quelqu’un dans la peau », ou bien au contraire qu’il « nous donne des boutons »? Ne parle t-on pas de réactions épidermiques? Avec le confinement et la distance aux autres, c’est ce lien qui est coupé. On peut le justifier pour des questions de contagion, tout cela peut se discuter. Et si nous sommes en bonne santé, nous sommes capables de le supporter. Mais la question devient plus complexe lorsqu’il s’agit de personnes fragiles et âgées. Pour elles, notre présence et notre contact sont vitaux. En les isolant, nous affaiblissons encore plus le peu de défenses qui leur restent. Aussi, dès que cela sera à nouveau possible, il nous faudra aller voir tous nos proches, isolés ou malades. Il nous faudra les prendre dans nos bras, les toucher, leur redonner cette chaleur du geste de tendresse et d’amour que rien ne peut remplacer.


La question se pose bien sûr de savoir comment nous allons sortir de cette crise. Le poumon peut nous y aider si son énergie est bonne. En effet, toujours dans le champ psycho-émotionnel, le poumon a la charge de notre conscience et de notre rapport au futur. C’est lui qui nous permet « d’envisager demain ». C’est lui qui nous « inspire » et nous donne la capacité à la perspective, en ouvrant notre espace « visuel » de l’avenir. Pour sortir de cette crise, il nous faut laisser les contraintes et les tensions « de maintenant » (arrêter les « infos anxiogènes en boucle par exemple) pour nous projeter « demain ». Il n’est pas question ici de fantasme, de rêve ou d’illusion. Il est question de prospective. La « mère » du poumon, c’est la rate/pancréas. C’est elle qui permet la réflexion. Cette réflexion doit nourrir notre futur. Ainsi nous pouvons poser les bases d’une vision nouvelle, de ce que nous sommes et de ce que nous en faisons. Cela peut nous sembler compliqué, voire impossible? Cela ne l’est pas et demande une décision de notre part. Certains, dans les pires conditions ont su le faire, comme Soljenitsyne dans le goulag, Victor Frankl dans les camps nazis ou Nelson Mandela, dans les geôles sud-africaines.


Rappelons nous qu’en langues orientales, c’est le même idéogramme qui signifie « crise » ou « opportunité ».


Comment faire alors, pour soi et pour nos proches?


Il existe en Phyto-énergétique, une réponse simple: appliquer deux à trois fois par jour, pendant une semaine, 2 à 3 gouttes du mélange « Métal » tel que proposé dans le module ou le livre que j’ai publié avec Elske:


90% huile végétale de type tournesol, ou par exemple 45 gouttes,

4% HECT Lavande Aspic (lavandula spica) ou par exemple 2 gouttes,

4% Pin Sylvestre (pinus sylvestris, aiguilles) ou par exemple 2 gouttes,

2% HECT Ravintsara ( cinnamome camphora) ou par exemple 1 goutte.


L’application se fait sur une zone située sur la face interne du poignet, au niveau du pli de flexion et coté pouce, d’abord à droite puis à gauche.


En énergétique, on peut stimuler, deux à trois fois par jour, pendant 3 jours, le point 9P, qui se situe dans cette zone. Cela se fait en tournant pendant 30 secondes, 3 fois, dans le sens des aiguilles d’une montre. On le fait d’abord au niveau du poignet droit, avec le pouce gauche puis ensuite au niveau du poignet gauche, avec le pouce droit.


En homéopathie, on peut avoir une action globale avec Gelsemium 9CH, en prenant 5 granules chaque matin pendant une semaine, puis ensuite une fois par semaine pendant un mois. Dans cette dilution, qui ne contient plus de molécules, Gelsemium « parle » au poumon et le rassure, lui redonnant sa capacité d’ouverture et par conséquent de respiration. Il lui permet également de balayer les peurs d’anticipation et ainsi de se projeter à nouveau vers le futur.


En méditation, la réponse est très intéressante et efficace. Un travail simple de respiration et de conduite de la conscience vers l’organe poumon va vraiment pouvoir nous aider. On dit en M.T.C. que la maladie s’installe dans un organe quand la conscience l’a quitté. Il est difficile d’être plus clair!


Alors comment faire? Nous allons tout d’abord, justement reprendre conscience de cette fonction vitale qu’est la respiration. Nous l’oublions la quasi totalité du temps. Quand nous sommes stressés, nous la mettons même en hypofonctionnement, quand nous ne sommes pas carrément en apnée. Alors revenons à notre simple respiration. Prenons conscience de l’air qui entre en nous quand nous inspirons, et de l’air qui sort lorsque nous expirons. Sentons notre ventre qui se gonfle lorsque nous inspirons et qui se rétracte lorsque nous expirons. A chaque inspir, c’est de la vie qui entre en nous, à chaque expir c’est de la mort qui s’en va. Allongé confortablement ou bien assis avec le dos droit, faisons ainsi une dizaine de respirations, calmes, tranquilles, non forcées. Soyons alors pleinement présent à ce que nous faisons, dans la pleine sensation de cet acte de vie qui à chaque fois nous féconde. Nous pouvons ensuite continuer cet exercice, en laissant de la place en nous pour ce qui est lumière et espace, calme et confiance. Laissons les violentes charges anxiogènes qui nous sont envoyées à longueur de temps, par les médias ou par les autres. A chaque fois qu’elles nous viennent, notre respiration se tend et notre coeur accélère. Servons nous de la respiration pour les laisser partir. Ne cherchons pas à nous opposer à elles, ce serait vain. Regardons les comme les bourrasques de pluie qui peuvent parfois nous atteindre mais que nous ne laisserons pas nous rendre malades. Laissons les passer (en expirant) et remplaçons les, à chaque inspiration, par un soleil réchauffant.

2. Le coeur a ses raisons…

par Michel Odoul, avril 2020

Dans mon précédent texte, proposé dans le cadre de la situation de crise actuelle, j’ai présenté la vision énergétique du Poumon et des liens pouvant être faits avec elle. Aujourd’hui, je vous propose de continuer ce cheminement vers une deuxième énergie, concernée elle aussi par les effets du Covid-19, celle du Coeur.

Pourquoi s’intéresser à cette énergie, selon ce que l’on sait actuellement. Une info particulièrement intéressante m’a été adressée par Lukasz, élève de l’Institut et médecin, intervenant notamment dans un CHU français. Il est constaté, au niveau médical, que si les + de 65 ans, qui représentent la grande majorité des cas graves, sont plutôt touchés au niveau pulmonaire, dans la catégorie des 35-65 ans, de nombreux patients sont touchés au niveau cardiovasculaire. Cette différence interpelle beaucoup les médecins et chercheurs et toutes les études sur la question, notamment en provenance de Chine et de Corée sont épluchées.

Suite à ce que je décris avec l’énergie du poumon, en dehors de toute autre considération médicale ou thérapeutique, on peut déjà réfléchir à quelques questions. Pourquoi les personnes âgées sont-elles principalement touchées sur la sphère pulmonaire ? Est-ce parce qu’elles ont plus de difficultés à se projeter dans un futur plus ou moins proche ? Est-ce parce que le confinement leur est plus étouffant que pour les plus jeunes, qui peuvent plus facilement bouger voire sortir ? Sont-ce les mesures très restrictives visant les EHPAD qui les enferment et leur interdisent toute visite ou contact ? Est-ce l’ensemble de ces éléments ? Je vous laisse répondre à la question.

Revenons au coeur.

Les atteintes constatées peuvent être soit au niveau du coeur lui même (myocarde) soit au niveau du système vasculaire (thromboses). Ici aussi, comme pour les atteintes pulmonaires, les patients les plus fragiles au départ, sont ceux chez qui ces manifestations peuvent avoir des conséquences graves. Les traitements sont compliqués puisque les terrains sont inflammatoires ou rendent difficiles l’usage des anti-coagulants.

J’ai également appris, par Claire, une autre élève, que sa fille, âgée de 25 ans, commençait à souffrir d’engelures aux pieds, comme d’ailleurs une de ses camarades de promo. Or lors de leur visite chez le dermato, celui-ci leur a dit que cela pouvait laisser soupçonner un lien avec le Covid-19 ! Cette possibilité m’a été confirmée par Lukasz. Ce froid, en particulier des pieds, est très similaire à ce que connaissent les personnes souffrant d’acrocyanose. Il se créerait par un spasme (une ischiémie) ou des thromboses des capillaires, c’est à dire une rétractation ou une obturation de ces petites artères qui conduisent le sang, en particulier vers les extrémités. Cela produit une cyanose, une asphyxie (un étouffement ?) de la zone concernée…

Lukasz résumait dans son message qu’en fait les plus jeunes mourraient le coeur gros et les plus vieux par manque d’air…

Le coeur énergétique.

Alors, que pouvons nous comprendre du coeur dans tout cela ? Que nous propose comme éclairage la M.T.C. à son sujet ? Revenons un peu, comme nous l’avons fait pour le poumon, sur la vision du rôle physiologique du coeur en M.T.C.

Le coeur a pour fonction principale de faire circuler le sang dans tout le corps. Du fait de cette action, il est le vecteur de vie. Il anime, nourrit, nettoie, dynamise toutes les fonctions. En cela il est considéré comme « l’Empereur » des organes. Cette fonction est d’autant plus évidente, que le coeur a également la charge du cerveau, en particulier dans sa dimension corticale. Il commande ainsi toutes les fonctions conscientes et volontaires, qui dépendent du système nerveux central (moteur). Toutes les fonctions neurovégétatives, quant à elles sont plutôt liées au Maître Coeur.

Du fait de sa fonction endocrine, le coeur, en lien avec les 5 sens, a la charge des perceptions de la vie et de leur adaptation à la condition individuelle interne. Je viens d’entendre arriver le bus, mon coeur s’accélère pour que je puisse courir pour le prendre. Je rencontre quelqu’un qui m’impressionne, mon coeur s’accélère. Non content de cela, j’ai chaud et éventuellement je rougis. Mon coeur, en lien avec mon cerveau, a commandé un certain nombre de fonctions physiques qui m’alertent, me mettent en condition, me conduisent à réagir, etc.

Du fait de son lien avec le cerveau, l’équilibre du coeur a une très forte incidence sur notre capacité de gestion des informations, de réflexion, d’analyse. C’est lui qui a la charge de notre potentiel émotionnel, de notre amour de la vie. Vous avez tous entendu parler du « tako tsubo », que l’on appelle aussi le « syndrome du coeur brisé ». Nos jeunes ont-ils le coeur brisé alors que nos vieux ont le souffle coupé ?

L’énergie du coeur, en M.T.C. est une énergie d’accueil, d’ouverture, de chaleur, de lien à l’autre et à la vie. Elle est ce qui porte notre Chenn, notre conscience d’être, notre humanité. L’enfermement et le confinement sont l’inverse de l’énergie du coeur. Ils le contractent, le compriment, l’étouffent. Le coeur, des « jeunes » touchés est d’ailleurs physiquement comprimé par un liquide péricardique. Pour cela il faut de l’énergie, ce que les jeunes ont encore. Le confinement restreint le territoire de vie, restreint la vie et contraint à la nécessité de cohabiter, sans horizon, dans un espace partagé par des proches. Il conduit à devoir se retenir, se rétracter, rentrer dans la stratégie du « passe-muraille », que j’évoque, en formation ou dans mes livres comme symbolique de l’acrocyanose. Et ce sont d’abord les pieds qui sont touchés, montrant ainsi à quel point il s’agit précisément d’une question de « position de vie », de positionnement vis à vis des autres.

Le coeur de ces « jeunes » est serré, le froid intérieur s’installe et les vaisseaux capillaires se rétractent. Nous sommes en plein dans ce cas ahurissant que je cite lors de Psycho-Prat, de ce contrôleur de train anglais, mort de froid dans un wagon frigorifique… qui n’était pas en marche !

Oui les « jeunes » ont le coeur gros et froid en eux. La rétractation de la vie, physique et psychique, l’hystérie anxiogène et l’absence de perspectives, ferment les coeurs et les artères des êtres sensibles et fragiles. Tous ces dégâts ne seront certainement pas chiffrés. Ils seront sans doute importants, à court et moyen terme, car un coeur blessé ne se répare pas aussi facilement que cela.

Comment faire alors, pour soi et pour nos proches ?

Il existe en Phyto-énergétique, une réponse simple: appliquer deux à trois fois par jour, pendant une semaine, 2 à 3 gouttes du mélange « Feu » tel que proposé en formation ou dans le livre que j’ai publié avec Elske :

  • 90% huile végétale de type tournesol, ou par exemple 90 gouttes,

  • 5% HECT Marjolaine des Jardins (Origanum Majorana) ou par exemple 5 gouttes,

  • 4% HECT Ylang Ylang (Cananga Odorata) ou par exemple 4 gouttes,

  • 1% HECT Menthe Poivrée (Mentha Piperita) ou par exemple 1 goutte.


L’application se fait sur une zone située sur la face interne du poignet, au niveau du pli de flexion et coté petit doigt, d’abord à droite puis à gauche.

En énergétique, on peut stimuler, une fois par jour, pendant 3 jours, le point 9C, qui se situe à l’angle de l’ongle du petit doigt, coté annulaire. Cela se fait en tournant pendant 30 secondes, 3 fois, dans le sens des aiguilles d’une montre. On le fait d’abord au niveau du petit doigt droit, avec l’ongle du pouce gauche puis ensuite au niveau du petit doigt gauche, avec l’ongle du pouce droit.

En homéopathie, on peut avoir une action globale avec Aurum Metallicum 9CH, en prenant 3 granules chaque matin pendant une semaine, puis ensuite une fois par semaine pendant un mois. Dans cette dilution, qui ne contient plus de molécules, Aurum Metallicum « parle » au « coeur gros et triste ». Il le rassure et lui redonnant sa capacité d’ouverture et par conséquent de pulsation. Il lui permet également de réaccueillir la vie en soi, avec confiance. C’est le « métal solaire », l’or du coeur, la richesse de la rareté et de la pureté de l’âme. C’est ce qui le rend inaltérable. Il est l‘exemple de la confiance, celle qu’impose le soleil, qui disparait chaque soir, mais pour mieux revenir toujours.

En méditation, je vous propose la méditation de la joie, que je présente dans mon dernier livre.

Cette méditation est celle de la joie de vivre, dans son sens premier. Il ne s’agit pas d’amusement, de plaisir voire même de la joie « vulgaire » de la bonne blague ou de l’équipe de foot qui marque un but. Il s’agit de la racine même de la vie en nous. Cette joie est celle de l’enfant, inconditionnelle et sans borne, qui voit sa mère lui sourire ou son père le chatouiller. On est ici dans une émotion et pas dans un sentiment. C’est archaïque et spontané. C’est simple, sans intention ou sans arrière pensée. C’est, un point c’est tout.

La joie de vivre est l’ingrédient central de la santé, parce qu’elle pulse la vie en nous. Elle active la circulation du sang, parce qu’elle réchauffe le coeur. Elle dilate les vaisseaux, nourrit le désir et conduit à la libre jouissance du moment. Elle nourrit notre cerveau émotionnel, libère notre âme de ses peurs d’enfant et fait de nous un être de conquêtes.

L'exercice.

J’utilise pour cette méditation l’image même de ce qu’est la joie de vivre: un enfant. L’enfant sait encore se réjouir sans enjeu, intérêt ou calcul. Le scénario que je construit est celui d’un enfant, assis sur les marches de l’escalier d’une petite maison de campagne, en face de la cour où il a l’habitude de jouer. Il a les mains occupées avec un morceau de ficelle et deux petits bouts de bois. Avec ces trois objets, il fabrique un petit bonhomme. Il va alors chercher une petite pomme de terre dans le garde-manger, qu’il vient planter sur le sommet de son bonhomme, lui donnant ainsi une tête. Une fois son chef-d’oeuvre réalisé, il va le planter entre les rangées de haricots verts du jardin. Il vient de réaliser un magnifique épouvantail, face auquel aucun oiseau de pourra résister, il en est sûr. Il admire le résultat puis court chercher son père pour lui montrer son oeuvre, avec une brillance étincelante dans les yeux. Son père se retourne alors vers lui et lui dit combien ce qu’il a fait est formidable. Le coeur du petit enfant bondit alors de joie dans sa poitrine et ses yeux deviennent humides de bonheur. Il sait qu’il pourra affronter le monde, puisqu’on l’aime dans ce qu’il est.

Faites cette méditation, chaque fois que possible et chaque fois que besoin est. Elle est une réponse face aux doutes, sur soi et sur la vie, face aux échecs éventuels ou aux regrets.

3. Avoir les reins solides…

par Michel Odoul, avril 2020

Voici le troisième texte que j’ai envie de vous proposer, au regard de la situation actuelle et selon la « lecture » de la M.T.C. Il y en aura 5, pour chacun des 5 organes fondamentaux. Je reviendrai plus tard sur la raison pour laquelle je les présente volontairement dans un ordre particulier.

Pourquoi évoquer aujourd’hui les reins ?


Selon les données occidentales, ces deux organes « obscurs et profonds » ne semblent pas être directement concernés par les données symptomatiques associées au virus. Ces deux gros haricots se situent dans le bas de notre dos, à hauteur des dernières côtes. On les situent souvent un trop bas. Le rein droit est juste sous le foie et est un peu plus bas que le rein gauche qui se situe sous l’ensemble rate et pancréas.

La principale fonction des reins est la filtration du sang. Ils éliminent les toxines du sang usagé et les transforment en urines. Ce sont de gros travailleurs incessants qui traitent environ 160 à 180 litres de sang par jour. Ce sont de vrais bosseurs, qui ne perdent pas de temps. Mangez des asperges et vous verrez comme ça va vite ! Leur fonction est bien évidemment majeure puisqu’elle évite au corps un empoisonnement inévitable. C’est ce qui contraint les personnes dont les reins sont dégradés à devoir faire régulièrement des dialyses.

Mais cette fonction centrale n’est pas la seule. Nos reins ont également la charge de l’équilibre des sels minéraux, de la transformation de la vitamine D (tiens, elle est métabolisée grâce à la peau et à l’exposition au soleil… le poumon ?). Ce sont eux qui sécrètent la « rénine », une enzyme qui joue un rôle important dans la régulation de la pression sanguine (tiens, la pression! le coeur ?). Ils sécrètent également une hormone rendue tristement célèbre, en particulier par les cyclistes, l’EPO (érythropoïétine). Cette hormone stimule la fabrication des globules rouges… qui permettent de mieux transporter l’oxygène (respirer ?).

Sur le dessus des reins se situent des glandes dites « endocrines », les surrénales. Elles sont constituées de deux glandes qui se superposent, la glande corticosurrénale et la glande médullosurrénale. Je ne rentrerai pas dans le détail fonctionnel, mais sachez que ces glandes sécrètent des hormones connues de tous, l’adrénaline et la noradrénaline. Ces hormones sont fondamentales, en particulier dans les mécanismes de mise en action voire de défense. Les corticosurrénales ont un nom qui résonne lui aussi, comme connu, parce que tout le monde a entendu parler de corticoïdes ou de cortisone. Pour faire bref, c’est de la cortisone naturelle ! Nous sommes là en présence d’un anti-inflammatoire. Or dans la crise actuelle, beaucoup d’informations contradictoires ont circulé à leur propos. Ce qui semblait vrai au départ (danger des anti-inflammatoires), ne semble plus l’être aujourd’hui. Sachons enfin que les glucocorticoïdes sont bien plus que de la cortisone. On pourrait résumer cela en disant que ce sont des « chercheurs d’équilibre ». C’est pour cette raison qu’ils sont très importants dans tous les métabolismes, comme celui du sucre, des graisses, des protéines, etc.

Nous voyons donc que les reins sont des organes fondamentaux pour le bon maintien de la vitalité globale. Ils permettent une bonne récupération après l’effort, une bonne résistance à la fatigue (un des symptômes du virus), une bonne circulation, une bonne capacité de réponse et de défense, etc.

Que nous dit la M.T.C. à propos des Reins ?

En M.T.C. le Rein est l’organe Yin du Principe énergétique de l’Eau. Au delà de toutes les fonctions physiologiques que je viens d’évoquer, le Rein a la charge de l’équilibre Yin/Yang dans le corps. Il pacifie le guerrier et excite le pacifique. Il a la charge de la bonne gestion du stress et de l’équilibre du pH acide dans le corps. Il est l’organe clé de la vie et du vivant parce qu’il connait et accepte la mort. Il la traite et l’évacue en nous (toxines) et, de ce fait, fait de la place pour la vie. C’est donc lui, selon la M.T.C., qui a la charge de la fécondité dans le corps, en équilibrant le pH de la muqueuse utérine ou en rendant la spermatogenèse fécondante.

Parce qu’il gère les sels minéraux dans le corps, c’est également lui qui a la charge de la structure, qu’elle soit physique (le squelette) ou psychique (les archétypes, les croyances de fond). Son immuable force de présence sourde et de travail, font que c’est lui qui donne la volonté, la puissance de fond d’un individu, sa capacité à faire face (effort, stress, etc.). C’est lui qui donne le courage, c’est à dire, non pas le fait de ne pas avoir peur (ça c’est l’inconscience), mais le fait de faire face à ses peurs, quelles qu’elles soient.

Et c’est là que se situe la clé de ce qui se passe aujourd’hui. L’impact de la crise actuelle, la violence et l’insistance des messages anxiogènes véhiculés à longueur de journée, ont fabriqué une peur viscérale qui a effondré l’énergie des reins de beaucoup. La peur rend victime et soumet. Les défenses tombent, la réflexion et les références habituelles disparaissent. Le système s’emballe et s’enfonce en profondeur dans les êtres. Il y a quelques jours, lors d’une émission de radio à laquelle je participais, une grand-mère qui témoignait a évoqué sa peur de la sortie du confinement. Elle avait peur de transmettre la mort ou que ses enfants ou petits enfants la lui transmettent! C’est effrayant et grave d’entendre cela. Tous les repères fondamentaux sont lézardés voire détruits pour en arriver à dire cela. La vie devient un risque qu’on n’ose plus prendre, alors on se terre tout en ne se rendant pas compte que c’est ça la mort.

La M.T.C. nous dit également que le Rein, c’est le froid et la dureté par rétractation et cristallisation. C’est le froid que certains patients ressentent dans leur corps, c’est le durcissement des vaisseaux, ce sont les calculs qui se précipitent dans les reins. Si leur énergie est forte, ils sont capables de compenser beaucoup, mais si elle est faible, les défenses tombent. Le virus s’engouffre dans la brèche la plus ouverte. Or chez les enfants, l’énergie des reins est encore en pleine puissance, alors que chez les plus âgés, elle décline. Plus on s’est fatigué avant, plus on a tiré sur la corde de l’énergie des reins, plus on est fragilisé. L’impact en sera d’autant plus grand, comme c’est le cas avec le burn-out.

Le dernier élément fondamental que la M.T.C. associe au Rein, que je voudrai évoquer avec vous, ce sont les racines. Le Rein porte nos racines, nos origines, qui nous sommes, d’où nous venons, à quoi nous « appartenons », dans le sens de l’appartenance à un groupe, une équipe ou une famille. Ces racines sont majeures parce qu’elles nous ancrent, nous donnent de l’assise et de la référence. Quand nous sommes perdus, c’est elles qui nous rappellent le chemin. L’une des élèves de l’Institut, qui est rentrée, début mars, dans son pays d’origine, m’écrivait qu’elle avait profondément ressenti l’apaisement « d’être rentrée à la maison ». C’est vrai, c’est fort, c’est rassurant, cela reconstruit.

Lorsque l’on retrouve ses racines, on se retrouve soi même, on retrouve les liens des origines et ce qui donne un sens de l’appartenance, à l’Ici et Maintenant mais aussi au perpétuel continuum de la vie. Le ciment qui tient tout cela s’appelle amour et confiance. C’est lui qui crée la continuité des êtres, au delà des notions de temps et d’espace. Les souvenirs des siens et de l’histoire qui est la nôtre constituent un grand livre qui s’appelle « ma vie ». C’est lui qu’il faut retrouver et réouvrir pour dépasser les craintes et les incertitudes projetées par tous ceux qui ont peur.

Comment faire alors, pour soi et pour nos proches ?

Il existe en Phyto-énergétique, une réponse simple: appliquer deux à trois fois par jour, pendant une semaine, 2 à 3 gouttes du mélange « Eau » tel que proposé en formation ou dans le livre que j’ai publié avec Elske :

  • 90% huile végétale de type tournesol, ou par exemple 90 gouttes,

  • 5% HECT Gaulthérie Couchée (Gaultheria Procumbens) ou par exemple 5 gouttes,

  • 3% Epinette Noire (Picea Mariana) ou par exemple 3 gouttes,

  • 2% Camomille Romaine (Chamaemelum Nobile) ou par exemple 2 gouttes.


L’application se fait sur une zone située sur la face interne de la cheville, vers le tendon d’Achille, du talon jusqu’au dessus de la malléole interne, d’abord à droite puis à gauche.

En énergétique, on peut stimuler, une fois par jour, pendant 3 jours, le point 7R, qui se situe dans la zone indiquée ci-dessus, deux largeur de doigt à partir du sommet de la malléole interne, vers le tendon d’Achille. Cela se fait en tournant pendant 30 secondes, 3 fois, dans le sens des aiguilles d’une montre. On le fait d’abord au niveau de la cheville droite puis ensuite au niveau de la cheville gauche.

En homéopathie, on peut avoir une action globale avec Aconitum Napellus en 9 CH, que l’on peut associer avec Ambrosia Artemisifolia en 9 CH. Le premier traite la peur de la mort, la panique et l’hypertension artérielle et le deuxième pacifie l’immunité en équilibrant la réponse corporelle. En prenant 3 granules de chaque, en même temps, chaque matin pendant une semaine, puis ensuite une fois par semaine pendant un mois, vous allez équilibrer la réponse psychique et corporelle. Cela parle aux reins et au coeur. Cela les tranquillise et leur redonne confiance dans ce qu’ils sont et font en nous.

En termes de méditation, de réflexion, je vous propose l’ikigai de la « perte acceptée », que je présente dans mon dernier livre.


Cet ikigai (philosophie de vie dans la culture japonaise) est celui de l’acceptation profonde du continuum de la vie. L’ikigai de la perte acceptée c’est l’acceptation de l’enchainement vie/mort qui est en soi un principe de vie. En toute chose et en tous domaines, la vie ne peut exister que parce que la mort existe. C’est vrai pour notre corps, dans lequel la vie peut continuer parce que sans cesse des cellules meurent permettant ainsi à d’autres cellules de naître. C’est aussi vrai pour notre esprit dans lequel en permanence des croyances meurent pour laisser à d’autres croyances nouvelles la possibilité de naître en nous.

L’ikigai de la perte acceptée c’est savoir que ce qui disparait, ne nous est pas ôté, enlevé. C’est de l’espace libre qui nous est donné au contraire, c’est une page vierge qui nous est offerte et c’est ce qui nous sauve de l’enkystement des certitudes, des habitudes et des routines. Cela nous redresse et nous oblige à l’accueil du nouveau et de l’opportun. Il est ce qui construit en nous la confiance dans le destin, dont nous devenons celui qui en écrit les pages. C’est un appel à féconder chaque instant de l’existence avec de la découverte, de la révélation et de la confiance.

Tout ceci n’est possible que par le respect de ce qui a été. Ce qui a été est ce qui nous a fait, quoi que cela ait été. Ce que nous sommes aujourd’hui, est la continuation de ce que nous avons été, comme dans un livre lorsque l’on tourne la page. Nous ne regrettons pas la page tournée et ce que nous lisons est la suite de ce que nous avons lu. Mais avec l’ikigai de la perte acceptée, cela va un cran plus loin, dans le sens où le livre dont nous tournons la page, est celui que nous écrivons ! Ce que cette page va contenir est ce que nous allons y mettre et ce que nous allons y mettre, est la suite de ce que nous avons déjà écrit sur la page précédente.

Ici aussi c’est un continuum. Mais en plus, le caractère vierge de la page à venir, nous libère des contraintes du passé et nous rend responsables de ce que nous allons écrire.

Laissez votre esprit et votre coeur se nourrir de ces pensées. Elles sont une source.

4. La rate au court bouillon…

par Michel Odoul, avril 2020

Ce quatrième texte porte sur la « Rate/Pancréas », ce couple particulier considéré comme un seul organe en M.T.C. Quelle place peut on donner à cet organe, dans la question de la crise actuelle. Les pistes sont effectivement beaucoup articulées autour des poumons et du cardiovasculaire, puisque ce sont, semble t-il les causes principales d’atteintes graves voire de décès.

Et si une piste autre pouvait être investiguée, à la fois différente et à la fois en lien avec ces deux sphères organiques ? Le lien central entre les fonctions sus-citées (respiration et circulation), c’est le sang. Or c’est là une des pistes soulevées depuis déjà plusieurs semaines par de nombreux médecins urgentistes qui constatent, chez leurs patients, des symptômes similaires à ceux d’une atteinte particulière qui s’appelle l’hypoxie ! Voyons ce que tout cela peut nous apporter comme angle de réflexion.

Pour tous ceux d’entre vous qui ne connaissent pas la M.T.C. et sa logique conceptuelle, je vous conseille de lire mon premier texte sur le Poumon. Quelques bases de référence et de compréhension y sont données.

La Rate et le Pancréas, selon la science médicale occidentale.

La rate est un organe un peu méconnu, voire considéré comme « non vital ». C’est mécaniquement vrai. Cependant il joue un rôle profond essentiel, très en lien avec la crise que nous traversons. La rate est en effet un organe lymphoïde « secondaire ». Elle joue un rôle non négligeable dans l’immunité cellulaire, et intervient, en particulier dans les infections de type pneumocoques (les poumons ?) et méningocoques (le cerveau => le coeur ?).

La rate joue également un rôle important en lien avec le sang et en particulier les globules rouges (oxygène ? Respiration ?). Au stade foetal, et en lien avec le foie, elle est un lieu de fabrication notamment de ces globules rouges, rôle repris ensuite, après naissance par la moelle osseuse (les reins évoqués dans le texte précédent). Cependant, en cas de déficience de cette moelle, la rate est toujours en capacité de reprendre ce rôle. Elle est enfin considérée comme un « cimetière » de globules rouges. C’est elle qui les élimine, les transforme en les déstructurant.

Toujours en lien avec le sang, elle joue un rôle important de stockage des éléments qui le constituent, dont, entre autres les globules rouges, mais aussi les plaquettes et les lymphocytes. On considère qu’en moyenne un tiers des globules rouges sont « stockés » au niveau de la rate. Elle les libère en fonction des besoins comme en cas d’hypoxie, c’est à dire d’insuffisance d’oxygène dans les tissus. Elle libère, également en fonction des besoins les plaquettes (cicatrisation) et les lymphocytes (défense). Et au delà des ces « libérations spécifiques, elle peut globalement libérer du sang en se contractant (la splénocontraction).

Venons en maintenant au pancréas.

Le pancréas est à la fois une glande endocrine (libère des substances dans le sang) et exocrine (libère des substances en dehors). En tant que tel, le pancréas joue un rôle essentiel dans la métabolisation et l’assimilation des nutriments. Son action détermine le taux de nombreux composés dans le sang. Il participe par conséquent, lui aussi, à sa composition.

En tant que glande exocrine, le pancréas libère dans l’intestin grêle, des enzymes digestives (suc pancréatique) et des bicarbonates (jusqu’à 2 litres en 24 heures!). Ces sécrétions ont un pH entre 7,5 et 8,2 et permettent de moduler l’acidité des éléments provenant de l’estomac. Cette activité est majeure pour la bonne transformation finale des nutriments.

C’est son rôle endocrine qui est le plus connu, à travers la production de l’insuline. C’est la plus connue des hormones sécrétées par le pancréas, mais il y a également le glucagon, la somatostatine et le polypeptide pancréatique. Pour faire simple, l’insuline « baisse » le taux de sucre dans le sang, le glucagon « hausse » le taux de sucre dans le sang, la somatostatine régule en les inhibant, l’insuline et le glucagon et le polypeptide pancréatique régule les contractions vésiculaires et les sécrétions digestives du pancréas. Du fait de sa gestion des sucres, le pancréas a un lien particulier avec le foie (libération des glycogènes = équivalents sucre).

La Rate/Pancréas selon la M.T.C.

Que nous dit la M.T.C. de cet « organe » double ?

La M.T.C. a associé ces deux organes, précisément autour de leur fonction liée au sang. En cela elle joue le rôle du Principe énergétique de la Terre. C’est la fonction centrale, pivot, de la nutrition du corps par la bonne métabolisation et bonne répartition des nutriments. La Terre est abondance et nourrit les êtres humains comme la Rate/Pancréas nourrit le corps. C’est elle qui permet la bonne fin du processus digestif, mais c’est aussi elle qui joue un rôle majeur dans la composition du sang et en particulier de son caractère « oxygénant » (globules rouges). Elle est la « mère » du Poumon et si le sang est bien chargé en globules rouges, le corps respire bien et le poumon fonctionne sans heurts. Les nutriments sont transportés et transformés en carburant vital. Parfois la rate se contracte, quand on a couru et que l’on est essoufflé. C’est le fameux point de coté que tout le monde connait. Si la Rate est touchée, l’hypoxie peut apparaitre. C’est par exemple le mal de l’altitude dont souffrent les alpinistes, au delà d’une certaine altitude. Le corps est mal oxygéné, les extrémités gèlent, le stress respiratoire s’installe, le cerveau est mal oxygéné… Tout ce que beaucoup de médecins ont constaté dans les urgences, auprès de patients touchés par le virus.

Au delà de toutes les fonctions que nous avons évoquées déjà à travers la connaissance anatomique, en M.T.C., la Rate Pancréas, de par son caractère « besogneux » régulier et travailleur, est considérée comme l’organe de la régularité, des rythmes, des normes et des règles (régulation des taux sanguins). Elle est l’organe en lien avec les cycles menstruels (les règles !) et les rythmes et cycles physiques. D’ailleurs les diabétiques doivent être particulièrement vigilants au respect des règles alimentaires et de la régularité (repas, efforts, insuline, etc.).

Dans la dimension Psychoénergétique, la Rate/Pancréas symbolise tout ce qui précède. A l’identique de sa gestion des nutriments (ce qui nourrit le corps), elle gère les informations et les idées (ce qui nourrit l’esprit). Elle a par conséquent la charge de la raison, de la réflexion, de la pensée, de la méditation. Pour ce faire c’est elle qui gère la capacité mémorielle acquise, la capacité d’évocation des souvenirs et l’acquis expérimental. Elle a donc la charge de la qualité « informationnelle » (nutritionnelle) de ce qui circule dans notre mental et notre pensée consciente.

Du fait de ce rôle essentiel, au niveau psychique, c’est elle qui permet de contrôler l’emballement des émotions, et en particulier des peurs, voire la panique (on dit en énergétique que c’est la Rate/Pancréas qui contrôle le Rein). C’est la raison qui éclaire les craintes, les relativise ou les met en perspective. Si la raison s’effondre, l’irrationnel explose, le ressassement en boucle des peurs hystériques s’impose (chaines d’infos en continu?). C’est la dépression, la perte de la raison et de la logique. Le cerveau n’est symboliquement plus oxygéné et le mental délire, comme le mal des montagnes qui fait délirer réellement.

Il est intéressant de constater combien les similitudes symptomatiques sont criantes. Et que dire des sens qui parfois « disparaissent » comme l’odorat qui dépend du Poumon et du goût qui dépend de la Rate Pancréas. Et du toucher, qui dépend du Coeur et que l’on interdit, en particulier auprès de ceux qui en ont le plus besoin !

J’ai évoqué plus haut le fait qu’en M.T.C., c’est la Rate/Pancréas qui a la charge de la mémoire (acquise et consciente). Chez les personnes âgées, cette capacité est fortement affaiblie, ce qui n’est pas le cas chez les enfants. Or, ce sont les personnes les plus âgées que le virus affecte le plus et les enfants qu’il affecte le moins. Y aurait-il un lien ?

La Rate Pancréas est enfin, au niveau Psycho-émotionnel, ce qui a la charge de notre rapport à l’axe « possession/dépossession ». Les conséquences du confinement, des contraintes et interdits posés seront profondes et longues. De plus, la Rate/Pancréas affaiblie fait qu’on cicatrise mal, physiquement comme c’est par exemple le cas chez les diabétiques. C’est également elle qui joue ce rôle sur le plan psychique. Ce qui est alors nourrit s’appelle « rancune ». N’oublions pas: ce qui nourrit la Rate et le Pancréas, c’est la tranquillité et la confiance, c’est l’envie de conquête et la patience.

Comment faire alors, pour soi et pour nos proches ?

Il existe en Phyto-énergétique, une réponse simple: appliquer deux à trois fois par jour, pendant une semaine, 2 à 3 gouttes du mélange « Terre » tel que proposé en formation ou dans le livre que j’ai publié avec Elske :

  • 90% huile végétale de type tournesol, ou par exemple 90 gouttes,

  • 5% Sauge Sclarée (Salvia Sclarea) *** ou par exemple 5 gouttes,

  • 3% HECT Basilic (Ocinum basilicum ssp basicilcum) ou par exemple 3 gouttes,

  • 2% Ravinsare Anisée (Ravinsara anisata) ou par exemple 2 goutteS.

    *** proscrire chez la femme enceinte et dans les cancers hormono-dépendants.


L’application se fait sur une zone située sur la face interne du pied et de la cheville, du gros orteil jusqu’au niveau de la gorge tibiale, d’abord à droite puis à gauche.

En énergétique, on peut stimuler, une fois par jour, pendant 3 jours, le point 6RP (ne pas faire chez la femme enceinte et en cas de cancer hormono-dépendant), qui se situe dans la gorge tibiale, quatre largeurs de doigt à partir du sommet de la malléole interne. Cela se fait en tournant pendant 30 secondes, 3 fois, dans le sens des aiguilles d’une montre. On le fait d’abord au niveau de la cheville droite puis ensuite au niveau de la cheville gauche.

En homéopathie, on peut avoir une action globale avec Sépia 9CH. Sépia est connu pour son action sur certains troubles féminins, en particulier du cycle et de la ménopause. Nous sommes là en plein dans l’énergie « Rate/Pancréas ». Mais Sépia est bien plus que cela. Elle a une action forte sur la sphère psychique et émotionnelle. Elle libère ceux qui voit « tout en noir » (c’est de l’encre de seiche !), mais pas seulement « qui broient du noir ». Elle libère ceux qui n’ont pas d’horizon, parce qu’ils « sont dans le noir » ou qui ont perdu le moral après avoir beaucoup investi. Elle détend ceux qui fuient les autres ou saturent de leur surprésence (confinement ??). Elle libère des prises de tête (céphalées) et redonne de l’éclat à la peau (ravive le poumon et sa capacité à se projeter dans le futur).

En prenant 3 granules chaque matin pendant une semaine, puis ensuite une fois par semaine pendant un mois, vous allez équilibrer la réponse psychique et corporelle. Cela parle à la Rate/Pancréas, aux Poumons et au « coeur abattu ». Cela leur redonne confiance dans ce qu’ils sont et font en nous.

En termes de méditation, de réflexion, je vous propose la méditation de l’envie juste, que je présente dans mon dernier livre.

Cette méditation est celle de la confiance et de la sécurité matérielle. Elle répond à la peur de manquer. J’ai évoqué dans ce livre qu’une règle majeure d’une bonne alimentation, est la satiété à 80%. C’est elle qui pousse l’organisme à utiliser l’intégralité de ce qui a été ingéré. Ce qui ne génère plus de surplus, de stockage inutile. Mais cela va bien au delà, de cette pure question pondérale. Cela transforme notre relation à la frustration, chose devenue insupportable pour nos esprits d’enfants gâtés. La frustration retrouve son utilité et sa fonctionnalité originelles, celle d’un moteur, d’un activateur de la combattivité et de la capacité à faire face à ce qui résiste. Quel programme, qui nous manque tant aujourd’hui !

L'exercice.

J’utilise pour cette méditation, un scénario que tous les jardiniers du monde connaissent. Je visualise un jardin. Je m’imagine dans ce jardin avec une douzaine de graines dans la main. Dans l’autre main j’ai un outil pour créer un petit trou dans la terre. Chaque fois que j’ai fait un trou, j’y mets délicatement une graine. Je rebouche ensuite le trou. Lorsque j’ai fait tout un rang, je pose l’outil sur le coté et prends un petit arrosoir. J’arrose alors délicatement chacun des 12 trous dans lesquels se trouvent, enfouies, les 12 graines.

Je laisse ensuite le jardin et m’imagine ailleurs (chez moi par exemple). Je laisse passer quelques heures, symboliquement parlant bien sûr (je visualise un calendrier qui indique ce temps qui passe) puis retourne arroser les 12 trous. Je ne vois encore rien, ce n’est pas grave, je suis tranquille et confiant. Je fais cela 5 fois. Lorsque je retourne au jardin, après ce cinquième arrosage, je découvre avec bonheur qu’une pousse est sortie de terre. Je ressens alors la satisfaction pleine et juste du travail accompli. Elle me nourrit déjà et me remplit de fierté. Selon mes besoins et mes envies, ce qui pousse alors, ce sont des fleurs (nourrissent le coeur et l’âme) ou des légumes (nourrissent le cerveau et le corps).

Faites cette méditation, chaque fois que possible et chaque fois que besoin est. Elle est une réponse face aux pertes de confiance, aux peurs de manquer, aux déceptions et à toutes les frustrations rencontrées parfois.

5. Le foie

par Michel Odoul, mai 2020

Nous voici arrivés à ce cinquième texte d’analyse de la situation à travers le prisme organique de la M.T.C. Le cinquième et dernier organe que j’évoque, c’est le foie. Cet organe est extrêmement important, tant en médecine occidentale qu’en M.T.C. parce qu’il gère et porte des fondamentaux de l’existence et de la conscience individuelle.

Alors, pourquoi l’aborder seulement maintenant ? Dans la logique de l’enchaînement du cycle d’Engendrement, connu en M.T.C. et sur lequel je reviendrai dans mon prochain texte, il aurait semblé plus cohérent de commencer par lui. Le Foie porte en effet, comme je vais l’évoquer plus loin, l’énergie du Printemps. Nous verrons le pourquoi de cet ordre particulier que j’ai choisi, dans la prochaine parution qui fera la synthèse de l’ensemble de ces textes.

Le foie, selon la science médicale occidentale.

Le foie est l’organe le plus gros du système digestif. On le connait surtout à travers son rôle de sécrétion de la bile ou de ses états pathologiques (hépatites) ou pathogènes (alcool). Il faut savoir qu’il joue un rôle extrêmement important dans plusieurs fonctions physiques et ce en lien avec chacun des quatre organes que nous avons déjà évoqués.

Très globalement, le foie joue un rôle triple. Il a une fonction importante d’épuration du corps, à travers le sang qu’il « filtre » (toxines, globules rouges et leucocytes « usés »). Il a une fonction non moins importante de synthèse (protéines, cholestérol, etc.). Il a enfin une fonction de stockage (sang, glycogène, etc.)

Ces trois fonctions sont essentielles car elles participent à une bonne nutrition du corps (métabolisation des glucides, des lipides et protides), à une bonne formulation sanguine (cholestérol, vitamines, plaquettes, globules rouges, etc.) et à une bonne libération des « carburants » nécessaires à l’activité physique et en particulier musculaire (libération de glycogène sous forme de sucre, libération de sang, de lipides, etc.).

Nous voyons, à travers ces fonctions, combien le foie est nécessaire à l’état d’équilibre et à l’activité corporelle. Nous voyons combien il interagit avec les organes déjà étudiés. Avec la rate, il participe à une bonne répartition des nutriments et à une bonne épuration des globules rouges et blancs « usés ». Avec les reins, il utilise le glucagon fournit par eux et ainsi gère les sucres. Avec eux, il participe également à une bonne métabolisation de la vitamine D, elle même transformable grâce au poumon et à sa gestion du rayonnement solaire. Avec le coeur, il participe à la bonne circulation du sang et à la protection des risques hémorragiques par le phénomène de la coagulation.

Et c’est là que le foie devient intéressant à étudier. Cet organe « digestif », joue aussi un rôle majeur dans la composition du sang, en particulier à travers sa gestion des protéines et du cholestérol. C’est le foie qui est responsable de ce que l’on appelle « l’hémostase ». Très schématiquement, c’est ce qui permet de coaguler le sang afin de stopper une hémorragie. On connait cette fonction par la pathologie qui marque sa défaillance, l’hémophilie.

Pour faire simple, en cas de blessure avec perte de sang, le foie déclenche tout d’abord ce que l’on appelle une hémostase primaire. C’est la phase où les plaquettes vont s’agglomérer au niveau de la zone ouverte, afin de « fibrer » la zone pour mieux colmater la brèche. Dans le même temps, le foie produit, comme le coeur sait le faire, la vasoconstriction des vaisseaux dans la zone blessée. Cela facilite l’obturation. Ensuite, c’est le stade de l’hémostase secondaire. Le foie génère, par coagulation, la formation d’un bouchon (un caillot), afin d’obturer la brèche. Normalement l’hémorragie est stoppée et la situation rentre dans l’ordre.

Sang, vasoconstriction, caillot, cholestérol, plaquettes ! Tous les éléments touchés par le virus se retrouvent ici, tels que nous les avions déjà rencontrés avec chacun des autres organes !

Le foie selon la M.T.C.

Que nous dit la M.T.C. sur cet organe?

En dehors des fonctions physiologiques qui viennent d’être présentées, le Foie est considéré, en M.T.C. comme le moteur d’énergie vitale et d’action. Il est le vecteur de l’impulsion et du jaillissement. C’est lui qui détermine la capacité à la mise en route, au démarrage, et pour ce faire il a la charge des muscles, en particulier dans leur tonicité. Il gère les tendons, essentiels au mouvement, les ongles, essentiels à la saisie et à l’accroche, les yeux essentiels à la perception et à l’acuité des gestes et à leur anticipation spatiale.

Le Foie, en M.T.C. est une réserve d’énergie et de potentiel d’agir. Il est associé au Principe du Bois et au Printemps. C’est l’énergie de la naissance et de la renaissance. Il donne la force vitale, purifie le corps des toxiques de « l’agir et du faire ». C’est lui qui apporte la créativité et l’imagination, c’est à dire le potentiel de créer des issues.

Le Foie est, avec le Poumon, ce qui constitue le « Sing », c’est à dire l’individualité, la conscience individuelle de chacun. Il est en cela la composante acquise de l’immunité, de la capacité à se défendre face aux agressions. Autant le Poumon défend, à travers une conscience de territoire, autant le Foie défend par rapport à une question d’image. Il est ce qui répond par la colère, face à l’injustice ou l’injustifié. Il est le sentiment individuel qui répond à la question du Moi; qui suis-je ?

Nous avons vu combien le Foie est en lien avec le sang, ce vecteur de vie essentiel. En participant à sa composition et à sa purification, le Foie donne le punch et le moral d’avancer et d’entreprendre. Il donne le courage et la force d’avancer ou de se relever lorsque l’on est tombé. Mais il a besoin de perspective pour cela, de croire en quelque chose. Tout cela est mis profondément à mal dans la crise actuelle et la façon dont elle est gérée. L’absence de potentiel de projection affaiblit son énergie et peut conduire au doute et à l’abattement.

Comment rebondir si l’on n’a pas d’espace, au propre comme au figuré ?


L’énergie du Foie est intense et brutale et ne supporte pas l’enfermement. Beaucoup d’entre nous ont, dans un premier temps, compensé cela par une créativité incroyable. Après le temps de sidération qui a touché tout le monde, on a vu exploser sur le net, des textes, des sketches, des chansons, etc. qui se partageaient parfois d’ailleurs de façon virale (quel clin d’oeil !). Mais petit à petit, cette stratégie de compensation s’épuise. Le risque est grand, car face à la frustration, à la contrainte injustifiée ou perçue comme telle, aux interdits (le Foie c’est la liberté), etc. l’énergie du Foie « explose ». Cela s’appelle la colère et elle peut être violente et destructrice.

Cela s’est déjà dramatiquement démontré dans l’escalade (non médiatisée…) des violences conjugales ou faites aux enfants. Cela s’est d’abord manifesté dans le territoire personnel. Mais ensuite ?

Les individus ont aujourd’hui absolument besoin d’ouverture et de perspective pour redémarrer et utiliser ainsi cette énergie du Foie, avec comme conséquence physique, un renforcement de la réponse immunitaire. Il y a urgence!

Le confinement a effondré le Poumon, la violence de la crise et l’insupportable abandon des anciens ont effondré le coeur, l’hystérie anxiogène a effondré les reins, le tsunami matériel, professionnel et financier a effondré la Rate/Pancréas, l’injustifiable flou de la gestion et l’absence de perspectives vont effondrer le Foie…

Tout cela nous vient de l’extérieur. Nous ne pouvons plus compter sur lui pour nous proposer une issue. Il nous faut chercher la réponse en nous même et prendre les choses en main en nous donnant, à notre niveau les moyens de nous protéger, aussi bien que possible. Cette préservation est la racine même de toute renaissance à venir.

Comment faire alors, pour soi et pour nos proches ?

Il existe en Phyto-énergétique, une réponse simple: appliquer deux à trois fois par jour, pendant une semaine, 2 à 3 gouttes du mélange «« Bois » tel que proposé en formation ou dans le livre que j’ai publié avec Elske:

*** proscrire chez la femme enceinte et dans les cancers hormono-dépendants.

  • 90% huile végétale de type tournesol, ou par exemple 90 gouttes,

  • 6% Cèdre de l’Atlas (Cedrus Atlantica) *** ou par exemple 6 gouttes,

  • 3% Romarin CT Verbenone (Rosmarinus off. verbenoniferum) *** ou 3 gouttes,

  • 1% HECT Thym ct Thujanol (Thymus vulgaire thujanoliferum) ou 1 goutte.


L’application se fait sur une zone située sur le dessus du pied, à partir du gros orteil jusqu’au pli de flexion de la cheville, d’abord à droite puis à gauche.


En énergétique, on peut stimuler, une fois par jour, pendant 3 jours, le point 3F , qui se situe sur le dessus du pied, dans la gorge entre l’os (le métatarse) du gros orteil et celui du deuxième orteil. En remontant dans cette gorge, on bute sur le point de jonction des deux métas. Le 3F est juste en dessous. Cela se fait en tournant pendant 30 secondes, 3 fois, dans le sens des aiguilles d’une montre. On le fait d’abord au niveau de la cheville droite puis ensuite au niveau de la cheville gauche. Ce point (Terre du Bois), « calme », l’énergie du Foie tout en lui donnant la force tranquille du redémarrage.

En homéopathie, on peut avoir une action globale avec Lycopodium 9CH. C’est la préparation magistrale de l’énergie du Foie et de ses déséquilibres. Au niveau physique Lycopodium traite les problème ORL (difficulté à s’exprimer), les problèmes digestifs (difficulté à gérer et digérer), les problèmes cutanés (difficulté à gérer les agressions venant du monde extérieur), les problèmes urinaires (difficulté à évacuer les toxiques internes, ce qui nous empoisonne)… Bref l’intégralité des champs que nous avons évoqués pour le Foie. Sur le plan psychique, Lycopodium calme l’irritation voire l’intolérance face aux situations contraires. Il redonne la capacité à accepter la contradiction (difficulté à faire face à « ce qui s’oppose ») et relance le potentiel d’action « libre » et confiante. Il abolit la « lutte contre », qui épuise, pour redonner le sens de la « lutte pour », qui libère en donnant une perspective. Lycopodium traite l’aggravation de la fin de journée (arrivée du soir et de la nuit) parce qu’il déchire la couche des nuages pour faire apparaitre une éclaircie… en rétablissant la confiance du lendemain.

En prenant 3 granules chaque matin pendant une semaine, puis ensuite une fois par semaine pendant un mois, vous allez équilibrer la réponse psychique et corporelle. Cela parle au Foie et ravive le Printemps en nous.


En termes de méditation, de réflexion, je vous propose la méditation du pardon.


Pourquoi le pardon ? Parce que sans lui rien ne peut redémarrer. Il est l’essence même de la résilience, c’est à dire de la capacité à passer à autre chose. C’est cela la méditation du pardon.

Cette méditation, que je propose dans mon dernier livre, est celle de la paix intérieure fondamentale. C’est elle qui réduit les tourments à néant, parce qu’elle leur enlève ce qui les nourrit, les rancoeurs, les amertumes, les regrets, les besoins de régler des comptes, etc.

Toutes les blessures de l’être sont autant de cicatrices potentielles, qui si elles ne sont pas refermées, s’infectent et empoisonnent l’âme de celui qui les porte. On ne revient pas sur le passé. La seule chose sur laquelle nous ayons une action potentielle, c’est sur ce que nous faisons de ce passé, dans l’ici et maintenant! La crise actuelle a violenté nos âmes, a blessé nos coeurs et montré le côté sombre de certains, comme il n’y a pas si longtemps dans notre histoire…

Si nous continuons à garder en nous l’impact émotionnel et sa charge négative, c’est en fait nous qui entretenons l’infection. Nous avons été blessés par ce qui s’est passé et qui se passe encore. La blessure est grave et a peu à voir avec le virus. C’est à nous que revient le devoir de panser la plaie, de lui permettre de se refermer. Personne ne peut le faire à notre place.

Le problème que nous avons souvent, vis à vis du pardon, est de croire qu’il signifie l’oubli. Le pardon n’a rien à voir avec l’oubli. Il a à voir avec la mémoire « à sa juste place ». Il en est à nouveau ici comme avec une cicatrice. La plaie refermée parce qu’elle a pu cicatriser, laisse une trace. Ce n’est donc pas un vécu qui est effacé. C’est quelque chose qui est apaisé. La trace de la cicatrice est parfois même un « fait d’arme », la marque d’un combattant, la décoration charnelle du héros. C’est un peu comme les plâtres ou plutôt les résines que portent les enfants après une fracture et qui se couvrent très vite d’autographes de tous les amis et les compagnons d’aventure. C’est une marque au tableau d’honneur des héros.

Les cicatrices refermées ne sont donc pas des oublis mais des marques dont la présence signe le dépassement de l’épreuve. Nous l’avons surmontée, elle a certainement été douloureuse, mais nous sommes là, debout et fiers. Notre corps nous le montre bien. Lorsqu’un os a été cassé après un accident, et qu’il cicatrise, cette zone devient plus solide que tout le reste de l’os. On appelle cela « la consolidation ». Par conséquent le pardon ne nous affaiblit pas, il nous renforce. Il n’est pas un signe de faiblesse ou d’abandon, il est un signe de force et de dignité.

J’utilise pour cette méditation une image qui est celle d’un art japonais, le Kintsugi (金継ぎ), qui signifie « jointure en or ». Cet art est particulièrement étonnant pour nous. Le Kintsugi est l’art de réparer les céramiques précieuses qui ont été fendues voire brisées. Tout l’art de l’artisan est de réparer la brisure en la mettant en valeur, comme une cicatrice de héros, blessé au combat. Pour cela, on répare la faille avec de l’argile, magnifiée par de la feuille d’or. Ce qui a été un évènement accidentel pour la céramique d’origine, en devient une valorisation.

L’exercice.

J’imagine donc une céramique qui représente mon être, mon âme. Je la vois avec une fêlure, plus ou moins grande, selon mon vécu. Je prends cette céramique délicatement (ne suis-je pas un être délicat, digne de précautions?) et la pose sur une sorte de support comme les sculpteurs en ont et dont le plateau supérieur est tournant (si c’est trop compliqué, posez la sur une console). Je place la fêlure face à moi et je la regarde en laissant venir en moi les sentiments que j’ai eus lors de l’évènement qui m’a blessé. Je me vois me retourner pour prendre un bol de terre glaise blanchâtre et un couteau à mastic. Je mélange la glaise avec un peu d’eau puis rebouche la zone de faille délicatement en appliquant par petites touches la glaise cicatrisante et en ressentant combien cela m’apaise progressivement. Les bords de la plaie (la cassure) ne sont plus remplis d’aspérités car elles ont été comblées par la glaise, cette matière pleine et grasse qui bouche tout et qui absorbe tout, comme la générosité du coeur accueille tout. Avec mon couteau, je lisse bien la surface, intérieure et extérieure de la réparation.

Je laisse ensuite ma céramique quelque temps, la cicatrisation en a besoin, en visualisant une pendule qui tourne sur quelques heures. Puis je reviens à elle. Je prends sur le coté, une sorte de petit cahier à la couverture douce et souple. Ses pages sont d’un papier spécial et cachent, entre chacune d’elles, une petite feuille d’or. Je prends une sorte de petit pinceau plat, aux poils fins. Je me place ensuite face à ma céramique (mon âme blessée), prends avec un appui léger du pinceau, une feuille d’or (de l’amour) qui flotte légèrement lorsque je la déplace dans l’air. Je l’applique délicatement sur la faille presque sèche. La feuille d’or adhère aussitôt au support. Je l’applique alors avec douceur et précision, par petits plats de pinceau, jusqu’à ce qu’il ne reste de l’or que très exactement sur la fêlure et la glaise encore fraiche qui l’a comblée. Je brosse ensuite cette zone délicatement et peut découvrir le résultat de cette brisure magnifiée. C’est beau, unique. Personne ne pourra avoir un jour une même céramique avec une telle décoration. La paix totale vient en moi. La fêlure n’est plus une mémoire de souffrance. C’est une trace de beauté d’un vécu que le pardon a magnifié. Et celui qui en est embelli, n’est personne d’autre que moi.

La méditation n’est pas tout à fait terminée. Après avoir regardé, apprécié le résultat, je finis mon travail en récupérant, avec le pinceau de mon coeur, les petits déchets de feuille d’or. Ce sont autant de parcelles de trésors et d’amour que je dois respecter et qui seront autant de cicatrisants futurs dont je pourrai avoir besoin un jour.

Faites cette méditation, chaque fois que possible et chaque fois que besoin est. Elle est une réponse face aux blessures de l’existence, à tous ces moments qui nous ont fait mal et dont il nous faut nous débarrasser.

Publications de Michel Odoul.: Articles
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